Une toiture est la seule façade perchée ! Plus explicitement, après le gros œuvre, elle est la dernière face à travailler. Mais les procédés sont totalement différents des murs ! La hauteur de la toiture lui confère une complexité non appréhensible par un simple bricoleur. De plus c’est sur elle que se reposent les rôles de protection, confort et esthétique de l’ensemble du bâti. Recueillez ici, tout ce qu’il faut savoir dans un cadre de projet de construction de toiture.
Un bref lexique de la toiture
Pans ou pentes désignent le nombre d’inclinaison d’un toit. D’intérieur en extérieur, voici en quoi est composée chaque couche de la toiture. La « sous toiture » est un revêtement sous la couverture qui assure l’étanchéité. Viennent la renforcer faite, qui est la partie la plus haute soutenue par la bride faîtière. Pour sa part la « noue » est la gouttière verticale sur le point de rencontre entre deux toitures inclinées.
Les règlementations autour de la toiture
Une toiture est définie dans les codes de l’urbanisme qui régissent les normes relatives à la construction sur un territoire donné. Matériaux, couleurs, hauteurs, conditions de rénovation y sont de loin et de près évoquées. Un passage auprès de la mairie serait toujours recommandé au préalable d’un projet de rénovation ou de réfection de toit. À rappeler qu’elle est toutefois comprise dans le permis de construire lors d’une nouvelle construction. Si l’emplacement du bâti est à proximité ou au sein des sites protégés ou monument historique ; les mêmes codes souligneraient des restrictions claires autour des matériaux et configurations de la toiture.
L’ossature du toit : la charpente
Une fois que les démarches administratives ont été entreprises. Il faut engager un artisan pour assembler la charpente. Le bois reste le matériau idéal. En détail, une charpente se compose de deux édifices robustes triangulaires (1 pan) dont les côtés latéraux s’appellent arbalétriers et la base constitue l’entrait. Le poinçon se dresse au centre du triangle et les 2 contre-fiches viennent se cogner à chaque de l’arbalétrier sans toucher l’entrait. Sur la pointe du triangle est posée la panne faitière de manière horizontale, et il va supporter les chevrons (inclinaison verticale) et liteaux de voligeage (inclinaison horizontale).
Si telle est la configuration traditionnelle de la charpente, la fermette industrielle est un assemblage de cette structure triangulaire ou « ferme » en constituant à la fois les chevrons et les liteaux.
La couverture et isolation
La couverture peut être constituée d’ardoise, de tuile, métal, de chaume, bois, shingle. C’est souvent le cas d’un type à pan, mais il existe également des toitures plates. La dernière révolution reste « la toiture photovoltaïque » ou en tuiles photovoltaïques. Il s’agit des panneaux capteurs de lumières qui injectent directement la chaleur dans l’eau ou la transforment en énergie.
Pour sa part, l’isolation peut se faire entre la charpente et la couverture pour un type extérieur ou une couche inférieure supplémentaire pour une isolation par l’intérieur. En fonction de ses préférences, on peut constituer la couche isolante par de la laine minérale, l’ouate cellulose, le polyuréthane, la laine de mouton les PMR.