Pour la totalité de chaleur perdue d’une maison, la toiture occupe le 30 %. Isoler une toiture n’est pas simplement une question de chaleur, il s’agit d’une bonne alternative pour modérer sa consommation énergétique. Le toit joue bien son rôle de barrière à toutes les intempéries, mais ne sera pas totalement efficace à moins d’être isolé. Le principal intérêt d’installer des isolants serait alors de réduire l’effort des systèmes de chauffages au profit d’une température homogène. Envisager d’isoler est ainsi déjà bien, mais n’est-il pas préférable de réussir ? Laissez-nous vous éclairer là-dessus.

Règle n°1 : Isoler sur la bonne face

L’isolation par l’extérieur est réalisée pour réduire l’empiètement du plafond. En effet, il faut prévoir une épaisseur de 12 à 16 cm en fonction du type d’isolant adopté. Lorsqu’on souhaite ainsi aménager un comble, l’isolation par l’intérieur permet de gagner de l’espace si elle reste toutefois obligatoire dans le cas d’une terrasse. Le procédé est complexe à l’installation, car il implique l’enlèvement du toit. L’isolation par l’intérieur, de son côté, est idéale pour les toits qui donneront tout de suite accès au plafond. Deux couches d’isolants seront installées avant de terminer par une membrane pare-vapeur.

Règle n°2 : Opter pour le bon isolant

La laine minérale et l’isolant naturel sont aux premiers rangs dans les performances thermiques et la réduction de empiétement. L’ouate cellulose a aussi sa part de réputation surtout pour le challenge « écolo ». On déconseille néanmoins pour la toiture l’usage de certains isolants. À commencer par le polyuréthane susceptible de dégager une fumée toxique en cas d’incendie, puis la laine de mouton préférée des mites et finalement les PMR, qui restent, dès lors des compléments d’isolants.

Règle n°3 : Conjuguer isolation thermique et ventilation

Une toiture non-isolée est source d’entrée d’air, mais ce n’est pas son vrai rôle. N’est-ce pas plutôt l’utilité des ouvertures et du système de ventilation ? Ce dernier est à coupler avec un échangeur d’air ou un déshumidificateur. Ainsi, en été, sous une toiture isolée, la pièce est aérée et le niveau d’hygrométrie diminue. En hiver on se sent particulièrement chaud sans que le chauffage utilise sa pleine puissance.

Règle n°4 : Visez un projet d’isolation gagnant

Avis aux radins ! Un projet de rénovation, sur une maison existante d’au moins 2 ans, en vue de renforcer ses performances énergétiques est profitable financièrement. Les éco-prêt taux zéro, les aides de l’Agence de l’habitat ou autres aides territoriales peuvent être bénéficiées. L’impératif est de confier son projet à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement ou RGE. En dehors des financements des travaux, c’est l’alternative qui permet d’alléger ses factures d’énergie. À bon entendeur !

Règle n°5 : Ne pas attendre

Avez-vous compris l’essentiel d’une isolation toiture ? Correction : l’isolation toiture réussie ? Il est maintenant temps que vous rénovez le vôtre. L’attente occasionnerait à l’hiver prochain, un budget supplémentaire pour la facture de chauffage ou au pire un achat d’un appareil d’appoint. Dites-vous après : « j’ai un toit, mais pas n’importe lequel, c’est celui qui permettra d’hiberner et est si douillet !